Comment utiliser les micro-données de structure pour un meilleur référencement naturel ?
- C’est quoi les microdonnées de structure ?
- Comment utiliser les micro-données de structure pour un meilleur SEO ?
- Les étapes pour bien exploiter ses données structurées
Selon l’avis de nombreux référenceurs, l’ajout de micro données de structure ou le balisage schéma apporte un coup de pouce intéressant à son référencement. Ce sont des types de codes qui aident les moteurs de recherche à afficher plus facilement le contenu des pages web. Du fait qu’ils facilitent leur tâche d’organisation des résultats sur les SERPs, ils permettent l’amélioration des taux de clics d’un site web et donc de son référencement. Pour vous aider à comprendre leur intérêt, nous allons voir comment utiliser ces micro données de structure pour un meilleur référencement naturel dans cet article.
C’est quoi les micro-données de structure ?
Ces micro-données ont vu le jour avec l’apparition de l’HTML 5. On les appelle aussi « schéma de balisage » ou « micro-données de structure ». Ce sont des codes qui aident les moteurs de recherche à mieux comprendre les contenus d’un site web pour une meilleure exploration et un affichage optimisé sur les résultats de recherche (Serps).
Micro-données de structure : pourquoi ?
Ces données interviennent sur les pages des SERPs. Elles mettent des informations utiles sur le contenu d’une page à côté des résultats de Google. En fait, Google n’est pas le seul concerné par l’élaboration des spécifications de ces schémas de balisage. Yahoo, Yandex, Bing se sont tous mis d’accord sur la création du document de référence contenant l’énumération des schémas de structures de microdonnées : le schéma.org. Il ne faut pas les confondre avec les balises métadonnées.
Différents types de microdonnées
On retrouve toutes sortes de microdonnées (le knowledge graph, le rich snippets, le rich cards et l’AMP).
Knowledge graph
Le knowledge graph est le bloc d’information à droite des résultats de moteurs de recherche. Google peut se servir de différentes sources, y compris Wikipedia pour remplir le bloc.
Rich snippets
Le rich snippets, quant à elle, se présente sous forme d’une recette de cuisine, d’un film ou d’un produit de e-commerce sur le moteur de recherche de Google. Par exemple, en saisissant « star wars », vous allez voir des détails sur ce film, nom de personnage, réalisateurs, société de production, les différentes versions créées, etc. Ces extraits enrichis se présentent sous forme de vidéo ou de fil d’Ariane.
Rich cards
Les rich cards, quant à eux, apparaissent sur les résultats mobiles sous forme de carrousel ou de trio vertical.
AMP
Quant à l’AMP ou pages mobiles accélérées, ils apparaissent dans les résultats enrichis dans les carrousels « A la une ». Par exemple, si vous saisissez « Emmanuel Macron», Google envoie les images à la Une du journal le Monde, Paris Match et 20 minutes. Ces détails regorgeant d’informations n’apparaissent pas par magie sur les résultats des moteurs de recherche, ils sont dus à l’implémentation de données structurées sur un site web.
Les résultats enrichis
On sait d’ailleurs que les moteurs de recherche, dont Google en particulier, ne cessent de chercher des moyens pour améliorer l’expérience utilisateur afin de fournir les résultats les plus pertinents et plus riches en termes de contenu. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on les appelle « résultats enrichis » ou « enriched results ». Un autre exemple pour la recette de cuisine, si vous saisissez sur la barre de votre navigation « Tartiflette maison », vous trouverez une image, une Url, la description brève de la recette, les ingrédients, le temps de préparation, le nombre de calories du plat. Ces détails sont rendus visibles grâce à la mise en place des balises de microdonnées de structure.
Sur le plan esthétique, l’image supplémentaire et l’extrait enrichi permettent d’augmenter la visibilité d’un site web tout en lui apportant plus d’attrait. Ce qui donne aux internautes l’envie de cliquer sur le résultat de recherche. La bonne nouvelle ? C’est que toutes les entreprises peuvent insérer ces balises de données structurées sur leur site.
Remarque :
Le rich snippets ou la position zéro ne fait pas partie de balisage de schéma. L’apparition d’un site sur cette position zéro dépend uniquement de la qualité de son contenu et de la pertinence de ses liens.
Comment utiliser les micro-données de structure pour un meilleur SEO ?
Pour ajouter un balisage de schéma à une page web, il faut les intégrer dans les codes HTML de sa page. Sachez d’abord que les moteurs de recherche ne sont pas obligés de créer un résultat enrichi même si vous avez mis une balise schéma sur votre site. Cela ne signifie pas pour autant que vos efforts sont vains. Ceci dit, les moteurs de recherche prennent trois formats de microdonnées :
- le RFDa,
- les microdonnées,
- les JSON-LD.
Avant d’aller plus loin, nous vous demandons de faire d’abord un tour sur le site schéma.org pour avoir une idée des possibilités de données structurées que vous pouvez ajouter à votre site. Notez aussi qu’elles ne sont pas toutes pertinentes pour votre SEO. Il vous faut bien déterminer ce qu’il faut baliser et comment le faire.
Les classements des balises schéma.org
Les balises schéma.org sont structurées autour de 3 classements (entité, type de données et type de contenus). Dans l’entité, par exemple, on retrouve les résultats enrichis d’une organisation, d’une personne. Dans les données, on lit les recettes et produits, et dans le contenu, les articles de blog et les actualités. Par exemple, pour qu’un internaute puisse visualiser une recette, il faut un balisage de données structurées sous forme de code comme ceci sur la page de recette.
En ajoutant ce balisage JSON-LD, Google peut comprendre le contenu de votre page de recette et peut la présenter visuellement dans les SERPS. En fait, le balisage JSON-LD est plus facile à implémenter car, il forme un bloc à insérer dans l’en-tête de la page. Ces balisages sont disponibles sur schéma.org. Les formats RDFa et Microdonnées sont, quant à eux, à intégrer dans le code HTML de la page. Un autre exemple, pour une entreprise, vous pouvez ajouter le balisage « itemscope » pour indiquer :
- l’adresse,
- le nom de la rue,
- le code postal,
- le téléphone.
La balise organization permet aussi d’afficher le logo, les profils sociaux et les coordonnées, la balise local business pour indiquer la location de son business, la balise agregating rating pour afficher les notes de produits pour les sites e-commerce etc. Bref, toutes ces balises servent à améliorer le taux de clics et le référencement d’un site d’entreprise ou d’un e-commerce. Si vous souhaitez avoir de l’aide sur l’implémentation de ces microdonnées de structure ou si vous souhaitez un accompagnement au niveau du référencement naturel de votre site, n’hésitez pas à recourir aux services d’une agence de référencement naturel Paris.
Les étapes pour bien exploiter ses données structurées
Dit simplement, des données structurées sur un site consiste à mettre en place une FAQ ou un agenda des futurs évènements, etc. C’est la nouvelle tendance de la création et l’aménagement des sites professionnels. Et cela permet de gagner simplement en visibilité, à condition bien évidemment de bien faire les choses.
Connaitre l’objectif de votre site et le baliser en conséquence
Pour profiter de tous les avantages des données structurées, vous devez procéder dès la mise en place du cahier de charge de création de votre plateforme. Cela permettra de baliser cette dernière comme il se doit et d’en faciliter l’utilisation par la suite pour les particuliers. Les codeurs et les webmasters pourront par exemple mettre en place des balises personnalisées selon que vous ayez un site de e-commerce ou encore un site vitrine, etc.
Implanter vos données structurées dans le code source de votre site
Certes, il existe quelques CMS qui vous proposent des extensions afin de vous permettre d’intégrer vous-même les données structurées de votre site sans toucher à son code source. Mais pour impacter de manière positive sur votre référencement, il est conseillé de faire appel à un développeur pour l’implanter directement à la source. C’est plus pratique et plus esthétique, ce qui garantit aussi une meilleure expérience utilisateur aux internautes.
Tester vos données structurées
Ne vous fiez pas simplement aux expériences et aux savoir-faire des professionnels. Il faudra tester vos données structurées afin de vous assurer de leur disponibilité et de leur compréhension par les crawls de Google. Pour ce faire, vous devez passer par une phase de test. Ce peut être via le code de et l’URL de votre page, les différents programmes disponibles en ligne, voire Google Search Console.